Bonjour Mr Besson et merci d’avoir ouvert un débat aussi vaste.
Tout d’abord après avoir écouté votre petit discours d’ouverture je me pose certaines questions sur la finalité de ce débat national.
Vous dites que c’est suite à une promesse de Nicolas Sarkozy « je veux valoriser l’identité nationale, la fierté d’être français ».
Peut-on débattre de cela ? La question deviendrait alors, êtes-vous fier d’être Français ? Et si vous ne l’êtes pas, on va essayer de valoriser cette fierté.
Bien, je continue, vous proposez un parcours d’intégration aux étrangers qui vivent sur notre sol, avant même de prendre connaissance des résultats de ce débat, mais quel est ce parcours ?

Que sont devenues nos valeurs républicaines, égalité, liberté, fraternité, égalité hommes femmes laïcité ?
En ce qui concerne l’égalité, c’est cette valeur qui est le plus bafoué en France. Ce n’est pas parce, monsieur Nicolas Sarkozy, s’indigne et ne supporte pas que certains Français puissent être imposés, tout impôt confondus, à plus de 50% de leurs revenus, ces même français 10%, des plus riches qui possèdent 46% du patrimoine. Au nom de l’égalité, je ne supporte pas que d’autres Français meurent dans la rue. Monsieur Besson, c’est ce que je trouve insupportable aujourd’hui.
La soit disant échelle sociale qui devait s’approcher des plus pauvres, ne fait que s’en éloigner et c’est les bras tendus vers ce mirage que meurent nombre de Français.
« Nous sommes, nous devons être une nation forte solidaire, tournée vers l’avenir ».
Le mot est lâché solidaire, nous sommes tous embarqués sur le même bateau, nous nous battons tous pour la même cause. « Nous devons être », mais où est la liberté ?
Et bien non ? Monsieur Besson, nous ne pouvons être, (je peux également me sentir faisant partie d’un nous) solidaire de tant d’inégalité, et là, vous orientez le débat !
Evidement je ne sais pas si vous lirez, publierez ou même tiendrez compte de ce que je dis, ce n’est qu’une parole d’un Français.
Je n’aurai pas le loisir également de voir votre réaction, comme je la vois lorsque les gens ne sont pas du même avis que vous. Il est certain que mon droit d’électeur, la seule façon qui me fait encore croire à l’existence d’une démocratie, je m’en servirai, mais baliverne !
Monsieur Besson, vous avez ouvert un débat, il faudra allez jusqu’au bout, vous avez montré qu’un outil comme internet pouvait servir à exprimer ce qu’était notre façon de nous sentir Français. Il ne vous reste maintenant que le devoir, car je peux dire, vous devez, au nom de la démocratie Française, d’en interpréter et d’en tirer toutes les conclusions nécessaires à un engagement qu’attend le peuple français.
Recevez mes respectueuses salutations
A.Descroix